Quand la République se noie dans le petit lac
Un point positif dans cette affaire rocambolesque, tombé pile pour la journée des femmes : enfin Sainte-Parité est rétablie dans cette course à l’élection. Deux femmes, deux hommes, et moi, et moi, et moi, désormais véritable « outsider » à la capitainerie, privé de débat, pas encore de parole.
Selon tremblotant fonctionnaire, je serai donc « hors délai » pour présenter ma candidature; tout ne tient qu’à la décision d’un seul pandore à la foi toute relative, et dont le rigorisme reste à géométrie variable. S’il y a pourtant bien candidature « hors des laids », c’est celle d’une nouvelle sirène, apparue sur le chant des bulletins de vote après la marée.
Si je m’émerveille de l’engagement bondissant de cette nouvelle dauphine à ce vaudeville, je demande toutefois dans quelle mer elle nageait au premier acte. Dans quelles eaux trempait donc sa liste ? Le citoyen, ce simple marin d’eau douce, s’y noie en perplexité.
Déjà, il peine encore à comprendre qu’un requin, renonçant à sa proie, puisse revenir y prétendre, plus encore après avoir été éperonné du poisson-sabre de la justice. Doit-il jeter l’éponge ou doit-on la passer ? Mais qu’une sirène tardivement flanque ses écailles dans la flaque de Genève, voilà de quoi créer une tempête dans ce petit lac.
En ces eaux troubles, il est clair que la manœuvre vise à couler le poisson-pierre sur une rive droite incapable de mélanger leurs eaux sales en public, laissant ainsi barrage ouvert à l’OGM rouge-vert pour s’emparer du t-Rhône. Dans ce contexte aqua-marrant spectaculaire, s’il existe un capitaine capable de ramener à terre le public contraint malgré lui, celui seul qui au final fait vivre tout ce cirque, c’est bien cet « outsider » sorti trop opportunément de l’eau, privé d’ébat.
vas y pahud tu es le tsunami venu abreuver la stagnante gadoue du débat public, un véritable maelström rassemblant les citoyens, un turbulent torrent faisant barrage à la saumâtre grêle de nos politiques qui fracassent les eaux de notre résiliente Constitution, une pluie diluvienne venant libérer la pensée de l’eutrophisation