Quand David Copperfield faisait disparaître la Statue de la Liberté, personne n’y a vraiment cru. Quand ce sont les tours jumelles qui ont disparu, on y a tous vraiment cru !
Qu’un avion qui percute un si haut bâtiment provoque son effondrement, plutôt deux fois qu’une, soit. Qu’un autre immeuble adjacent s’écroule à la suite, à la vitesse de la chute libre, alors qu’aucun avion ne l’a percuté, relève plus du tour de passe-passe. Trois petits tours et puis s’en vont ?
Le cas du « WTC 7 », le dit troisième bâtiment tombé en fin de journée ce 11 septembre là, laisse en effet perplexe : le NIST avait très officiellement expliqué que ce sont des feux de bureau qui ont conduit à son effondrement ! Bien plus tard, en 2020, le rapport final d’une étude universitaire de l'Alaska, conduite sur 4 ans avec un financement de plus de 300'000 dollars, conclu exactement l’inverse : « Le feu n’a PAS causé l’effondrement du WTC 7 le 11 septembre, CONTRAIREMENT aux conclusions du NIST et des entreprises privées qui ont étudié l’écroulement ». Excusez du peu !
Ce qui est consternant dans cette publication n’est pas ses conclusions, mais plutôt que la presse n’en n’ait fait aucun écho, ni à l'époque, ni à l’occasion de ce vingtième « anniversaire ». Ce silence entendu d’une étude pourtant menée dans les règles de l’art et dont les données sont entièrement accessibles (632 GB !) laisse pantois ; cela implique que notre débat est pauvre, orienté, totalitaire. Face à un événement si majeur dans notre histoire, se contenter du silence laisse songeur sur l’état de notre démocratie et de son « quatrième pouvoir ».
Si le 11 septembre 2001 était un tour de passe-passe, cela ne me choque pas ; les criminels n’ont aucune limite. Que les gouvernants soient alors complices ne serait pas non plus une surprise ; ils ont été élus dans toute leur splendeur. Mais les médias soient de la partie, voilà qui scelle le cercueil de notre soi-disant démocratie.
Trois petits tours et puis s’en vont ? C’est oublier un peu vite, en ce 11 septembre 2021, que tout le monde n’est pas non plus naïf. Il serait temps, vingt ans plus tard et au-delà du deuil consommé, d’en tirer maintenant les leçons qui s’imposent.
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